PRESSION SOCIALE - La charge maternelle

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PRESSION SOCIALE - La charge maternelle

PRESSION SOCIALE - La charge maternelle 

“J'ai eu à peine le temps de finir mes études que l'on me parlait déjà de faire des enfants avec mon copain, comme si je ne pouvais pas profiter de ma jeunesse[...]” témoigne Juliette. 

Même si pour la société l’image de la femme peut parfois se résumer  à devenir mère, nous les femmes nous nous battons au quotidien depuis des années pour les droits fondamentaux  (droit de vote, d’avortement, égalité hommes femmes). Mais nous avons également un combat au jour le jour qui est de supporter la pression sociale et notamment la charge maternelle. 

Maternité et carrière : 

Témoignage de Emy:
Je me voyais faire carrière en priorité, ayant développé un fort besoin de reconnaissance. Je ne me sentais pas prête à sacrifier tout ce que j’avais mis tant d’années à construire dans ma vie professionnelle, après X années d’études et de galères. Faire un enfant n’était simplement pas un besoin pour moi, ni une nécessité comme on pourrait nous le faire croire”

La charge maternelle : kezako?

Si vous n’avez aucune idée de ce que “charge maternelle” signifie, ce sont “l’ensemble des préjugés et des pressions au sujet de la maternité”, expose Fiona Schmidt. Retrouvez juste ici son article à propos de la charge mentale maternelle

pression sociale

La charge maternelle ne se manifeste pas seulement dans le cas où vous souhaitez (ou non) avoir un enfant. 
Justement, même en ayant déjà des enfants vous pouvez la subir. 

Il existe beaucoup de “sous catégories” à cette charge maternelle : la pression de la mère parfaite, le “mom shaming”, la reprise du travail etc.. Vous trouverez juste ici un article qui détaille bien justement chacun de ses aspects controversés.

La pression du 2ème enfant : une fratrie obligatoire, sinon rien !


Témoignage de Orlane : 

“ J’ai commencé à ressentir de la pression quand j’ai eu mon premier enfant et qu’il a eu 1 an et demi, c’est là qu’on me disait d’en faire un deuxième parce que c’est le bon moment pour qu’il ait l'âge d’écart parfait. Et je ne voulais pas retourner encore une fois dans la maternité, on m’a également dit que mon enfant n'était pas sociable parce qu'il n’a pas de petit frère ou petite sœur. Sans oublier les mamans qui sont parfaites et qui donnent toujours des leçons sur la façon d’éduquer les enfants, mais on fait tout simplement comme on peut !”

Nous vous invitons à connaître ce compte sur les préjugés et injonction de la maternité, avec une dose d’humour : @bordeldemere

Et si le plus important c’était de se sentir libre pour être heureux ? 

Témoignage de Lola:

“Mes tantes me balancent des souvenirs de quand j’étais aussi haute qu’un pot de fleur, me disant : quand tu étais petite tu disais que tu voulais avoir 3 enfants ! Pour être véritablement honnête : être maman ne m’a même jamais traversé l’esprit. “ 

Il est vrai que c’est parfois difficile de s’y retrouver dans les méandres d’injonctions, souvent formulées sous la forme de conseils “bien pensants”, et qui parfois partent réellement d’un bon sentiment. Et si nous rendions aux femmes leur libre arbitre, en particulier sur ce sujet si sensible de la maternité ? Afin qu’elles puissent vraiment prendre la meilleure décision pour elles et en conscience.

Nous, les femmes, nous avons l’occasion de reprendre le pouvoir à l’intérieur de nous-mêmes, sur nos propres choix et sur ce que nous voulons vraiment pour notre vie. Reprenons confiance car c’est la première étape pour s’affranchir du regard des autres, et assumer pleinement ses décisions dans une société qui reste encore très stéréotypée, quoi qu’on en dise. 

Nous allons y arriver :)


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